Deux miracles français (Marseille et Lyon) en deux jours. Vous allez bien les Suisses ?
EDIT :
Permettez moi de pousser une gueulante, un cri du cœur, quant à la putain de francophobie à la con sévissant en dehors de nos frontières. On note des détails, insignifiants à prime abord (c'est vrai qu'à première vue on s'en fout un peu) mais qui, accumulés, traduisent un certain ressentiment :
- Je vois la presse allemande, se délectant de l'échec économique et social français, se délectant à l'avance des branlées qu'ils vont nous mettre en football...
- Je vois les tabloïds et même les journaux généralistes américains, profitant de l'affaire DSK pour cracher leur venin sur notre nation...
- Je vois les commentaires francophobes sur le site Marca.com (journal espagnol, castillan), dénonçant un complot de Platini et des clubs "franchute" pour acheter les match et dominer l'Europe. Je vois les indépendantistes ibériques, au motif de l'épouvantail unitaire français, dénigrer les cultures régionales françaises.
- Je vois les témoignages, sur Internet, des immigrés français au Québec, qui en ont ras-le-bol de se faire traiter de "maudits français".
- Je vois les classements universitaires, réalisés uniquement sur des critères anglo-saxons (et donc défavorisant les pays latins), hurlant à la merdicité universitaire française.
- Par souci de calme on va pas parler des Suisses.
Oui, notre pays va mal, oui notre Pays ne sait pas regarder son histoire en face, oui notre pays se fait une fausse image de lui-même. Mais cela est-il nouveau ? Ils ont le droit de pointer nos faiblesses du doigt. Mais sur un certain ton : qui sont-ils pour nous parler ainsi ?
Dois-je rappeler aux allemands la faillite de Berlin, les problèmes en ex-RDA ? L'écart de revenu qui y a augmenté alors qu'il n'a que peu crû chez nous ? Le rayonnement pitoyable de leur langue dans le monde ? Leur mentalité arrogante, naturelle, qui n'est pas forcément un défaut, qui les a plusieurs fois conduit à la désunion (Bismarck est arrivé tardivement) ou au désastre dans l'histoire (arrêtons avec les tabous : le nazisme n'est pas apparu là-bas pour rien, faut avoir parlé à un certain nombres d'allemands moyens, comme moi, pour le réaliser) ?
Dois-je rappeler aux Espagnols leurs caprices identitaires légendaires dont il résulte une incapacité criante à rester unifiés, alors que la France, aux diversités culturelles beaucoup plus flagrantes (Alsace et Languedoc aux dernières nouvelles c'est pas le même monde...) est un modèle d'indivisibilité ? Dois-je leur rappeler leurs chiffres économiques déprimants ?
Dois-je rappeler aux Américains qui a coulé la flotte britannique lors de leur indépendance ? Qui est allé en Irak ? Qui a arrêté de soutenir inconditionnellement l'Etat d'Israël, et ne se mord donc pas les doigts de devoir encore défendre l'indéfendable ? Qui leur a offert la statut de la liberté ? Pour le compte de qui fut découverte la nouvelle-Angoulême, aujourd'hui New York ? Qui a initié les plans de la ville de Washington ?
Je ne comprends pas ces déchaînements de haine à l'égard de mon pays dans tous les domaines (sport, culture, économie, politique, mentalité). Notre nation a ses défauts. Elle a ses faces sombres, ses revers de médaille, mais qui n'en a pas ?
Voilà c'était le coup de gueule d'un Toulousain ordinaire